Dons du Lions Club, du Rotary et du Crédit Agricole

Juin 2012

Nous remercions très chaleureusement le Lions Club de Billère, le Rotary Club de Pau et l’agence du Crédit Agricole de Billère pour les dons qu’ils nous ont remis pour les enfants du Foyer de Senden Home.

La subvention remise par le Lions Club a permis d’acheter les uniformes, les cartables et du matériel scolaire pour les 31 garçons hébergés au foyer.

La subvention remise par le Rotary Club a permis d’offrir 3 journées de Camping et d’activités d’extérieur, à 16 garçons du foyer sans famille pour les accueillir pendant les vacances ainsi qu’à une dizaine de garçons de familles très démunies.

SH-enfants

Senden Home, foyer d’enfants des rues à Manille

 SENDEN HOME
FOYER D’ENFANTS DES RUES

SH-enfants

SH logo

dans la grande banlieue de MANILLE aux PHILIPPINES

 
 
 
 
I. QUI EST CONCERNÉ PAR LE PROGRAMME D’AIDE DE SENDEN HOME ?
 
L’action de SENDEN HOME s’adresse aux enfants des rues. Parmi ces enfants, nous différencions trois groupes bien distincts.
 
1. Les enfants isolés
Ce sont des enfants qui parfois viennent d’eux-mêmes à Senden Home, ou qui y sont amenés par des travailleurs sociaux ou des particuliers. Ces enfants ont quitté leurs familles pour diverses raisons : abandon, maltraitance,  parents emprisonnés ou absents. SH-enfants2Ils ont cherché une appartenance dans la rue, beaucoup d’entre eux ont fini par devenir membres de gangs. Ils vivent de mendicité, en proie à de nombreux dangers tels que la prostitution, la drogue et toutes sortes de délits.
 
 2. Les enfants arrêtés par la police
Dans ce groupe, nous trouvons des mendiants, des ramasseurs d’ordures, des vagabonds qui ont été arrêtés par la police. Des enfants qui travaillent peuvent aussi être arrêtés par la police lorsqu’ils colportent leurs marchandises ou proposent leurs services dans des endroits où cela est interdit. Il arrive que ces enfants aient SH-enfants3commis de petits vols parce qu’ils avaient faim.
 
 3. Les enfants au travail
Ces enfants vivent chez leurs parents  mais passent la plus grande partie de leur temps dans la rue, à colporter des marchandises, à pousser des carrioles, à cirer des chaussures, à fouiller les ordures…Ces enfants ne sont pas scolarisés. Souvent, ce sont les seuls membres de la famille à ramener de l’argent à la maison. Ils quittent leurs misérables cahutes le matin, pour ne rentrer que le soir avec les quelques pesos gagnés dans la rue.